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Budget fédéral 2025 | La SARTEC soulagée mais reste sur sa faim

5 novembre 2025
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Communiqué de presse 

Montréal, le 5 novembre 2025 - Avec l’annonce du premier budget du gouvernement dirigé par Mark Carney, le milieu de l’audiovisuel peut reprendre son souffle, et ce, même s’il manque au programme l’engagement clair et très attendu de mesures relatives au filet social des artistes.

Une reconnaissance pour le rôle de l’audiovisuel

Le renouvellement de l’enveloppe supplémentaire de 50 millions de dollars annuels à Téléfilm Canada et l’aide de 42,5 millions de dollars sur trois ans au Fonds des médias du Canada (FMC) sont des annonces rassurantes qui offrent à l’industrie une visibilité essentielle en ces temps de grands changements.

« Le message du gouvernement est assez clair pour notre secteur : malgré un contexte budgétaire tendu, le premier ministre et son équipe décident de croire en notre industrie, nos artistes, nos histoires, nos producteurs et diffuseurs pour le déploiement de sa stratégie », déclare l’autrice et présidente de la SARTEC, Chantal Cadieux. « C’est à la fois un soulagement et un encouragement ! »

L’association applaudit également les annonces relatives à CBC/Radio-Canada et notamment la volonté de poursuivre les travaux qui devraient, à terme, mener à une plus grande indépendance financière du diffuseur public.

Et les artistes dans tout ça ?

« Je me réjouis de voir figurer dans le budget la mise en place du droit de suite pour nos collègues artistes en arts visuels. Cette anomalie créait une iniquité qui sera bientôt corrigée », affirme le directeur général de la SARTEC, Laurent Dubois.  

Chaque mesure qui améliore les conditions socio-économiques des artistes est une bonne nouvelle. Cependant, à ce chapitre, le grand absent des annonces automnales est le renforcement d’un filet social pour les travailleurs et travailleuses autonomes, dont l’élargissement tant attendu de l’assurance-emploi – une mesure qui figurait parmi les recommandations de la SARTEC dans son mémoire déposé lors des consultations prébudgétaires.

« Nous comprenons fort bien que la mise en place d’un revenu de base, ou l’accès à un régime d’assurance-emploi qui reconnaitrait les spécificités du travail des artistes, demande un peu de temps », poursuit Laurent Dubois. « Cependant des exemples récents, comme celui de l’Irlande qui vient tout juste de pérenniser un revenu minimum pour ses artistes, nous prouvent l’importance de cet avantage social pour soutenir nos créateurs et créatrices. »

La SARTEC espère donc que ce dossier pourra avancer promptement dans les prochains mois et se tient à la disposition des équipes du ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes pour contribuer aux travaux. Cet aboutissement serait la reconnaissance ultime de la valeur du travail des artistes et du rôle essentiel de la culture comme ciment d’une société unie.

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