COVID-19 : Financement accru pour l’écriture, directives de santé publique, foire aux questions et plus
Avis aux auteurs : Tous les frais encourus en raison de la COVID-19 après la mi-mars sont admissibles à être remboursés, incluant votre réécriture, grâce au nouveau programme d’aide temporaire dans le secteur audiovisuel (cinéma et télévision) de la SODEC. Pour savoir le montant de subvention auquel le producteur a droit, il lui suffit d’ajouter 8% à son devis total.
À Téléfilm, on accorde aux producteurs déjà soutenus par son Fonds de soutien d’urgence, un montant supplémentaire pour les projets déjà financés. Ce soutien additionnel prend, lui aussi, la forme d’un montant fixe du budget de production tenant compte de la phase durant laquelle le projet a été touché par la COVID-19.
La SODEC a aussi, notamment, procédé à des hausses de son Programme d’aide à la production :
Volet 1 – Aide sélective à la production de longs métrages de fiction
- Augmentation du pourcentage maximal d’investissement de la SODEC de 49 % à 65 % du devis québécois (excluant les coproductions minoritaires)
- Augmentation du montant maximal d’investissement de la SODEC de 2 M$ à 4 M$ pour les longs métrages de fiction dont le budget de production est égal ou supérieur à 2,5 M$ (excluant les coproductions minoritaires)
- Admissibilité des sorties sur les plateformes de diffusion reconnues par le BCPAC pour les longs métrages de fiction, dont la sortie en salles a été annulée sans pouvoir être reportée. L’entreprise doit se référer aux lignes directrices des mesures fiscales afin de ne pas compromettre l’admissibilité du projet permettant l’obtention du crédit d’impôt remboursable pour la production cinématographique et télévisuelle québécoise.
Volet 2 – Aide sélective à la production de courts métrages et de projets numériques narratifs de format court
- Augmentation du montant d’aide maximale, passant de 100 000 $ à 115 000 $, soit une augmentation de 15 % du plafond
Volet 3 – Aide sélective à la production de moyens et longs métrages documentaires – œuvres uniques
- Augmentation du montant d’aide maximale, passant de 200 000 $ à 230 000 $, soit une augmentation de 15 % du plafond
Le Programme d’aide à la création émergente est aussi bonifié :
Dans le cas d’un court métrage de fiction ou d’un court métrage documentaire :
- Augmentation du montant d’aide maximale, passant de 100 000 $ à 115 000 $, soit une augmentation de 15 % du plafond
Dans le cas d’un moyen ou long métrage documentaire :
- Augmentation du montant d’aide maximale, passant de 120 000 $ à 138 000 $, soit une augmentation de 15 % du plafond
Vous avez d’autres questions sur le financement ?
Les mesures d’aide financière et fiscale à la disposition des entreprises et des individus continuent d’être mises à jour par le Fonds des médias du Canada sur son Hub d’information COVID-19 pour l’industrie des écrans. Son tableau fort complet est disponible ici.
Votre travail d’écriture est touché par la crise de la COVID-19?
Avant la version finale du scénario, un supplément de cachet, proportionnel au supplément de travail pour l’ajustement aux normes sanitaires, peut devoir être versé à l’auteur. Après sa version finale, une modification du scénario peut constituer une retouche ou une réécriture. Pour beaucoup de scénarios, des modifications peuvent devoir faire l’objet d’un contrat et d’une rémunération distincts, qu’elles soient faites par l’auteur initial ou par un autre auteur. Écrire en s’adaptant aux normes sanitaires peut requérir du travail d’écriture, de retouche ou de réécriture plus important que ce qui était envisageable avant la crise, tout comme le supplément de rémunération conséquent. Ces questions vous intéressent ? Lisez ceci.
FAQ pour écrire en tenant compte des directives de la santé publique et nouvelle mise à jour du guide de la CNESST
Depuis le 15 juillet, les dispositions suivantes s’appliquent aux tournages :
- Dans de petites équipes stables dans des zones contrôlées, les acteurs peuvent travailler à un mètre sans équipement de protection individuelle (EPI)
- Pour des périodes cumulatives d’au plus 15 minutes par jour, les acteurs peuvent tourner à moins d’un mètre sans EPI.
- Les gens à risque doivent toujours être à 2 mètres.
- Un registre des équipes stables et scènes tournées à moins d’un mètre doit être mis en place et les dates de tournage doivent être communiquées par le producteur à la CNESST.
- Les scènes intimes ne seront pas autorisées, sauf si les acteurs sont dans la même famille.
Une foire aux questions donne maintenant des réponses à des questions du milieu sur ces nouvelles directives.
Cliquez ici pour consulter les nouvelles mises à jour du Guide des normes sanitaires en milieu de travail pour la production audiovisuelle