La SARTEC applaudit la nomination de Steven Guilbeault
Communiqué de presse
Montréal, le 13 mai 2025 – En reconduisant Steven Guilbeault dans ses fonctions de ministre de la Culture et de l’Identité canadiennes, le premier ministre Mark Carney fait le choix d’offrir au milieu culturel la stabilité dont il aura besoin ces prochaines années pour affronter les nombreux défis qui l’attendent.
« La reconduction de M. Guilbeault comme ministre nous rassure et nous procure l’espoir de voir certains dossiers avancer sans délai », déclare la scénariste et présidente de la SARTEC, Chantal Cadieux. « Steven Guilbeault nous a démontré sa capacité à agir avec la détermination d’un militant et la rigueur d’un gestionnaire responsable, bien au fait de ses dossiers », ajoute-t-elle.
La nécessité de projets structurants
La question du financement du secteur de l’audiovisuel demeurera une priorité et la SARTEC espère que les engagements honorés par Pascale St-Onge lors de son mandat, comme la revalorisation du financement de Téléfilm Canada, seront prolongés par cette administration.
Surtout, le syndicat tient à rappeler que, dans un contexte où la souveraineté culturelle du Canada, et qui plus est du Québec et de toutes les cultures distinctes, est fragilisée par le développement agressif et désordonné des technologies algorithmiques ou d’intelligence artificielle. M. Guilbeault devra travailler avec le milieu pour bâtir des réponses fortes qui contribueront à mieux structurer un secteur trop souvent précaire et constamment menacé.
« Ne nous trompons pas, ça va jouer dur ! Après avoir fait face aux puissants lobbys pétroliers et gaziers quand il siégeait comme ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault devra interagir avec les grandes compagnies technologiques et autres plateformes en ligne, lesquelles sont à la recherche de moins de régulation, moins d’encadrement et toujours plus de profits. Nous aurons besoin d’un ministre convaincu, capable de défendre les intérêts canadiens, et qui soit un allié des artistes », affirme le directeur général de la SARTEC, Laurent Dubois.
Des dossiers prioritaires à l’agenda
C’est pour ces raisons que la SARTEC appelle le nouveau ministre de la Culture et de l’Identité canadiennes à reprendre en priorité les dossiers suivants :
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Conditionner l’octroi de financement public à des compagnies et des productions qui respectent les conditions de travail minimales ayant fait l’objet de négociations ;
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Envisager sans attendre une réforme de la Loi sur l’assurance-emploi pour la rendre accessible aux artistes travailleur.se.s autonomes afin de reconnaitre les spécificités intrinsèques à ces métiers ;
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Élaborer une politique claire visant un encadrement adapté du développement de l’intelligence artificielle, en protégeant les créateur.trice.s et leurs œuvres.
La SARTEC assure aux équipes du ministre Guilbeault de sa volonté de collaborer sur l’ensemble de ces sujets.
Le 27 mai prochain, lors de la lecture du discours du trône, le milieu culturel a besoin d’entendre un message fort, empreint de reconnaissance et de détermination à préserver l’écosystème fragile qui est le sien.