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Le solde du Fonds Claude Robinson redistribué à des fondations d’aide aux artistes

25 avril 2017
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SARTEC

C’est le 23 février dernier lors d’un 5 à 7 à la Salle Jean-Duceppe située dans les bureaux de l’Union des artistes que Claude Robinson annonçait qu’il ne croyait plus utile de recourir au fonds constitué pour l’aider à faire valoir ses droits et souhaitait que le solde puisse bénéficier aux créateurs. Ce solde, qui s’élève à 81 087,51 $, a ainsi été redistribué en parts égales entre diverses petites fondations qui ont toutes comme objectif commun de soutenir les artistes et les créateurs ayant besoin d’une aide d’urgence pour faire face à une situation difficile.

Les fonds Serge-Lemoyne (artistes en arts visuels), Yves-Thériault (écrivains), Jean-Carignan (musiciens), Prévost-Bussières (concepteurs de scène), ARRQ (réalisateurs) et SARTEC (scénaristes), tous affiliés à la Fondation des artistes et représentant des créateurs de divers horizons ont reçu en partage quelque 15 000 $ chacun. Nous publions dans ces pages l’allocution d’Alexandre-Nicolas LeBlanc, administrateur du fonds SARTEC. Vous pouvez lire le communiqué sur notre site Internet dans la section Nouvelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par les contes et les légendes et particulièrement par les histoires de GÉANTS…. y compris celle du « Joyeux Géant Vert ».

C’est certainement cette fascination pour l’imaginaire qui m’a poussé à devenir auteur et à écrire mes propres histoires.

Ce qui m’impressionne dans les histoires de géants, ce sont les empreintes qu’ils laissent derrière eux, car avant même de voir le géant, on peut se l’imaginer. Plus les empreintes sont ancrées profondément dans le sol, plus nous aurons affaire à un géant HORS DU COMMUN.

Ma longue expérience d’explorateur d’univers de géants m’amène à un constat : « Ce qui donne sa profondeur aux traces de pas d’un géant, c’est son poids en courage, en détermination  et  en  générosité ». En observant les traces de pas de Claude Robinson, j’en arrive à la conclusion que les géants, ça existe pour vrai !

Un mot de 5 lettres exprime à lui seul toute la reconnaissance du monde et c’est MERCI. Au nom du FONDS SARTEC et en mon nom personnel,

merci d’être qui tu es, Claude,
merci pour les traces de pas que tu nous a laissées,
et un merci par anticipation pour tous les pas à venir.

Il était une fois un géant …CLAUDE ROBINSON

Alexandre-Nicolas LeBlanc
Fonds SARTEC

 

 

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